Remise de chèque de la promotion sergent-chef Iturria de l’ENSOA (28 mai 2015)
Un grand merci à la 300ème promotion (sergent-chef Iturria) de l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) pour sa mobilisation à l’égard de nos blessés et pour ce très beau chèque de plus de 2.600 € récolté « au fil de l’eau » lors d’un grand défi de natation.
Mais pour mieux comprendre leur état d’esprit, autant leur laisser la parole :
« Au détour d’un chemin, sans doute avez-vous déjà entendu ce petit surnom ! La promotion HORRIBILIS… Etre ou ne pas être, telle est la question, et nous nous la sommes posée !
Voilà huit mois passés au sein de notre belle école. Huit mois de formation, qui ne furent pas des plus reposants. Entre cours tactiques, techniques et savoir-faire fondamentaux à mettre dans nos besaces de futurs chefs de groupe, nous n’avons pas eu le temps de dire ouf !
Mais ces huit mois ont aussi été marqués par une vie de promotion intense et, disons-le, pleine de rebondissements. Nous devions acquérir un savoir-être, et les cas concrets étudiés en cours d’expression orale ne suffisaient plus à notre imagination. Toutefois, si l’Histoire retient facilement les actions malheureuses, nous pouvons mettre en avant la belle cohésion qui nous animait alors. Comment oublier, par exemple, ces longueurs de piscine que toute la promotion a enchaîné, afin de remettre un chèque de 2657 euros à l’association Terre Fraternité ? Une longueur, un euro, une bonne action… Nous avons donc avancé pas à pas, donnant le meilleur de nous-même. Et c’est, tâtonnant, que nous sommes arrivés au jeudi 28 mai. Ordre du jour, remise des galons et départ de la promotion : nous voilà sergents !
Pour la plupart, nous sommes partis de pas grand-chose, mais les épreuves ont forgé notre caractère. En partant dans nos nouvelles affectations, nous nous sommes retournés vers notre maison mère, ayant en tête les souvenirs de ces huit mois écoulés, nos nouveaux frères d’arme et nos cadres laissés derrière nous. Alors, promotion HORRIBILIS ? En tous les cas, pas pour nous ! »